Copper Branch, exportations, Tiff Macklem et SQDC

Quelques nouvelles économiques du jour

Un restaurateur intéressé à acheter Copper Branch

Une entreprise de restauration a démontré de l’intérêt à acheter le franchiseur Copper Branch, qui s’est placé sous la protection de la Loi sur la faillite en juillet. Une lettre d’intention a été signée, et la vérification diligente est en cours, nous apprend un rapport du syndic soumis au tribunal. « L’objectif est de renforcer l’exécution de la marque, d’amener des liquidités pour la proposition [aux créanciers] et une stabilité financière dans l’avenir », précise-t-on. La chaîne de restaurants végétaliens fondée par Rio Infantino a par ailleurs obtenu un sursis et sera protégée de ses créanciers jusqu’au 28 décembre. L’insolvabilité de Copper Branch serait attribuable à une foule de facteurs, dont une « fraude » de près de 1 million de dollars commise par un ex-employé, la saisie du compte de banque de l’entreprise, la COVID-19 et un manque de nouveautés dans le menu.

— Marie-Eve Fournier, La Presse

Les exportations du Québec reprennent

Les produits québécois recommencent à trouver preneur sur les marchés d’exportation, avec une deuxième augmentation de suite en septembre. En dollars, les exportations du Québec ont augmenté de 6,2 % en septembre, après une hausse de 2,3 % en août, rapporte l’Institut de la statistique du Québec, surtout en raison des ventes aux États-Unis et en Chine. Il s’agit d’une « excellente nouvelle » qui donne un point d’appui supplémentaire pour la relance de l’économie, a commenté l’économiste Hélène Bégin, de Desjardins. La convalescence des exportations québécoises se poursuit à un rythme supérieur à celui de l’ensemble du pays. Les exportations canadiennes ont fait du surplace en août (0 %) et ont augmenté de seulement 1,2 % en septembre, selon Statistique Canada. Malgré cette reprise, les exportations du Québec restent inférieures de 6,5 % à ce qu’elles étaient avant que la crise frappe en février. Depuis le début de l’année, les exportations sont encore en retard de 9,5 % par rapport à ce qu’elles étaient à la même période en 2019. La croissance de septembre s’explique par des ventes accrues de carburants diesel et biodiesel, d’aéronefs, de viande de porc et d’électricité. Les importations du Québec ont augmenté de 7,3 % en septembre comparativement au mois précédent, en raison notamment des achats de pétrole (+ 40 %) et de vin (+ 71,7 %). Les importations augmentent plus rapidement que les exportations, et le Québec importe maintenant plus qu’avant la crise, en février.

— Hélène Baril, La Presse

Banque du Canada : en faire plus pour le climat

Le gouverneur de la Banque du Canada aimerait voir le pays s’attaquer plus rapidement aux changements climatiques, afin d’éviter les répercussions économiques qu’ils pourraient avoir sur les ménages et les entreprises. Dans le texte d’un discours prononcé mardi, Tiff Macklem a affirmé que le système financier du Canada devait s’assurer d’être aussi résilient face aux changements climatiques qu’il l’avait été pendant la pandémie. Selon M. Macklem, cela demandera aux institutions financières de mieux évaluer les risques auxquels elles font face, des évènements météorologiques extrêmes à la transition harmonieuse vers une croissance à faible intensité de carbone. Ne pas se préparer convenablement pourrait nuire à l’habileté de la banque centrale à soutenir les ménages et les entreprises au moment où ils en auront le plus besoin, a estimé M. Macklem, ou même menacer la stabilité du système financier. Conséquemment, la banque centrale a décidé d’accélérer ses travaux pour comprendre les implications des changements climatiques et promouvoir un système financier qui leur sera adapté.

— La Presse Canadienne

Croissance des ventes et des profits pour la SQDC

La Société québécoise du cannabis (SQDC) a fait état, mardi, d’une croissance de ses ventes et de ses profits nets pour le deuxième trimestre clos le 12 septembre, disant que la pandémie n’avait pas eu d’impact significatif sur ses résultats. Le détaillant de produits du cannabis a enregistré une progression de ses ventes de 47 % par rapport au deuxième trimestre de l’exercice précédent, à 120,2 millions. Il a engrangé un bénéfice net de 15,1 millions pour le trimestre, un bond de 67 % par rapport au résultat obtenu un an plus tôt. Deux ans après l’ouverture de ses premières boutiques, la SQDC estime avoir converti près de 50 % du marché illicite sur la base d’une consommation totale annuelle évaluée pour le Québec à 150 tonnes. Les revenus gouvernementaux tirés de son exploitation sont d’environ 40,8 millions pour le deuxième trimestre.

— La Presse Canadienne

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